le 13 septembre 2024
Santé
Publié le 6 septembre 2024– Mis à jour le 16 septembre 2024
Immersion dans le service de santé étudiante
En janvier 2024, les services santé, social, bourse et handicap ont été regroupés en un pôle unique au 1er étage de la tour des Chênes, auparavant occupé par le service de la vie associative.
Auparavant dispatchés sur différents sites de l’université, le service santé, les assistantes sociales, le bureau des bourses et le service handicap sont aujourd’hui réunis dans la tour des Chênes, au plus près des étudiants. Une vingtaine d’agents y travaillent et ont désormais la possibilité de recevoir en un même lieu les étudiants dans le besoin et de communiquer entre professionnels et services plus facilement. ''Nous avons beaucoup de situations complexes et pluridimensionnelles à partager, l’aménagement de ce pôle était essentiel pour améliorer la prise en charge des étudiants qui nous trouvent désormais plus facilement'', explique Anne Curan, médecin et directeur du service de santé étudiante.
5 salles de consultation
Passé le seuil du service de santé étudiante, une salle d’accueil fermée jouxte l’espace d’attente ouvert pour garantir la confidentialité des échanges. Une fois les besoins ciblés, une équipe pluridisciplinaire constituée de médecins, d’infirmiers, de psychologues, d’un psychiatre, d’une gynécologue, d’ostéopathes, d’une sophrologue, d’une diététicienne et d’une addictologue reçoit les étudiants en consultation. ''Nous ne sommes pas un centre de soins à proprement parler sauf dans le cas de situation d’urgence. Nos missions sont avant tout des missions de prévention et de sensibilisation en santé'', rappelle Anne Curan. Un espace d’apaisement verra d’ici peu le jour et proposera de la stimulation sensorielle dans le cas de crises d’angoisse. Partenaire du service, l’association cergyssoise Ostéo Campus & Solidarité permet d’autre part aux étudiants de bénéficier de séances d’ostéopathie gratuites. Non loin des salles de consultations, le service social dispose de trois bureaux. Les étudiants y sont aiguillés par les assistantes sociales dépendant du CROUS, dans le cadre de problème d’accès au logement, de situations financières compliquées, de précarité, de problèmes de violence ou encore de conflits familiaux.
Cohérence d’ensemble
Avant cette centralisation des services santé, social, bourse et handicap, un étudiant en situation de handicap, quel qu’il soit, devait passer d’un bâtiment à l’autre. Ce pôle offre désormais un lieu unique pour traiter l’ensemble des problématiques santé et sociales. ''Nous pouvons prendre plus facilement en charge un étudiant dans une situation d’urgence qui n’aurait pas pris rendez-vous auparavant. Le regroupement de nos services a apporté une qualité d’accueil et d’accompagnement qui est extrêmement important pour le bien-être des étudiants'', estime Anne Curan qui souhaite développer encore davantage les opérations de sensibilisation et de prévention. Cette année, le service de santé étudiante organise en effet la première édition d’Octobre Rose à CY Cergy Paris Université.
Sensibilisation et prévention
Tables rondes, ateliers, témoignages, animations avec la participation du SUAPS, de l’association Sein à Fleur de Peau et une exposition photo portée par le service culture sur les corps tatoués après ablation et/ou reconstruction des seins. ''Le cancer du sein touche toutes les femmes sans limite d’âge'', rappelle la responsable du service de santé étudiante. ''Dans nos missions de prévention, j’ai voulu travailler sur Octobre Rose car nous sommes sur un bassin de population où les taux d’utilisation des dispositifs de dépistage, que ce soit pour le cancer du sein ou celui du côlon, sont très bas par rapport aux moyennes nationales. Cela conduit du retard au diagnostic ce qui peut entraîner de la perte de chances et donc augmenter la probabilité d’une issue fatale dans certains cas''. Pour que les étudiants s’approprient davantage les processus de dépistage, le service de santé étudiante a acquis des bustes d’autopalpation avec des seins présentant des nodules et de petites déformations qui serviront lors d’ateliers d’apprentissage à l’autopalpation. Ces séances proposées tout au long du mois d’octobre sont ouvertes à tous les étudiants ainsi qu’aux personnels de CY Cergy Paris Université pour apprendre au plus grand nombre les techniques et gestes à connaître. ''Il n’y a pas d’âge pour être sensibilisé au cancer du sein qui est le premier cancer de la femme. Plus l’on connait ses seins, plus l’on est capable de détecter rapidement une anomalie. C’est une habitude de vie à prendre'', prône Anne Curan.
5 salles de consultation
Passé le seuil du service de santé étudiante, une salle d’accueil fermée jouxte l’espace d’attente ouvert pour garantir la confidentialité des échanges. Une fois les besoins ciblés, une équipe pluridisciplinaire constituée de médecins, d’infirmiers, de psychologues, d’un psychiatre, d’une gynécologue, d’ostéopathes, d’une sophrologue, d’une diététicienne et d’une addictologue reçoit les étudiants en consultation. ''Nous ne sommes pas un centre de soins à proprement parler sauf dans le cas de situation d’urgence. Nos missions sont avant tout des missions de prévention et de sensibilisation en santé'', rappelle Anne Curan. Un espace d’apaisement verra d’ici peu le jour et proposera de la stimulation sensorielle dans le cas de crises d’angoisse. Partenaire du service, l’association cergyssoise Ostéo Campus & Solidarité permet d’autre part aux étudiants de bénéficier de séances d’ostéopathie gratuites. Non loin des salles de consultations, le service social dispose de trois bureaux. Les étudiants y sont aiguillés par les assistantes sociales dépendant du CROUS, dans le cadre de problème d’accès au logement, de situations financières compliquées, de précarité, de problèmes de violence ou encore de conflits familiaux.
Cohérence d’ensemble
Avant cette centralisation des services santé, social, bourse et handicap, un étudiant en situation de handicap, quel qu’il soit, devait passer d’un bâtiment à l’autre. Ce pôle offre désormais un lieu unique pour traiter l’ensemble des problématiques santé et sociales. ''Nous pouvons prendre plus facilement en charge un étudiant dans une situation d’urgence qui n’aurait pas pris rendez-vous auparavant. Le regroupement de nos services a apporté une qualité d’accueil et d’accompagnement qui est extrêmement important pour le bien-être des étudiants'', estime Anne Curan qui souhaite développer encore davantage les opérations de sensibilisation et de prévention. Cette année, le service de santé étudiante organise en effet la première édition d’Octobre Rose à CY Cergy Paris Université.
Sensibilisation et prévention
Tables rondes, ateliers, témoignages, animations avec la participation du SUAPS, de l’association Sein à Fleur de Peau et une exposition photo portée par le service culture sur les corps tatoués après ablation et/ou reconstruction des seins. ''Le cancer du sein touche toutes les femmes sans limite d’âge'', rappelle la responsable du service de santé étudiante. ''Dans nos missions de prévention, j’ai voulu travailler sur Octobre Rose car nous sommes sur un bassin de population où les taux d’utilisation des dispositifs de dépistage, que ce soit pour le cancer du sein ou celui du côlon, sont très bas par rapport aux moyennes nationales. Cela conduit du retard au diagnostic ce qui peut entraîner de la perte de chances et donc augmenter la probabilité d’une issue fatale dans certains cas''. Pour que les étudiants s’approprient davantage les processus de dépistage, le service de santé étudiante a acquis des bustes d’autopalpation avec des seins présentant des nodules et de petites déformations qui serviront lors d’ateliers d’apprentissage à l’autopalpation. Ces séances proposées tout au long du mois d’octobre sont ouvertes à tous les étudiants ainsi qu’aux personnels de CY Cergy Paris Université pour apprendre au plus grand nombre les techniques et gestes à connaître. ''Il n’y a pas d’âge pour être sensibilisé au cancer du sein qui est le premier cancer de la femme. Plus l’on connait ses seins, plus l’on est capable de détecter rapidement une anomalie. C’est une habitude de vie à prendre'', prône Anne Curan.