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le 10 janvier 2025
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Publié le 10 janvier 2025– Mis à jour le 15 janvier 2025
DISAFECAP, avancée majeure dans le stockage d’énergie
DISAFECAP, projet franco-luxembourgeois porté par Pierre-Henri Aubert du laboratoire LPPI (CY Cergy Paris Université) en partenariat avec le LIST (Luxembourg Institute of Science and Technology) et le laboratoire IMP (Ingénierie des Matériaux Polymères) de l’université de Lyon, est sur le point de livrer des résultats prometteurs. Co-financé par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) et le Fonds National de la Recherche (FNR), ce projet ambitieux s’inscrit dans la quête d’un stockage d’énergie plus sûr, performant et durable.
DISAFECAP a pour objectif de développer une nouvelle génération de supercondensateurs tout-solides, flexibles, alliant sécurité et hautes performances électrochimiques surtout en fonctionnement à hautes températures. Ces dispositifs sont non seulement adaptés aux technologies utilisées pour des solutions compactes et durables, comme les objets connectés ou les appareils portables mais aussi peuvent s’inscrire dans les dernières avancées sur les batteries tout-solide pour le transport. DISAFECAP a permis de réaliser des électrolytes originaux et de les associer à des nanomatériaux carbonés pour développer aussi des électrodes performantes.
Les technologies clés du projet
Une contribution majeure à la recherche scientifique
Au-delà de ces avancées techniques, DISAFECAP a enrichi les connaissances fondamentales sur les matériaux polymères et les électrolytes, ouvrant des perspectives pour de nombreuses autres applications technologiques. Ce projet a permis de former par la recherche 2 doctorants :
Ce projet a permis la publication de 3 articles dans des journaux scientifiques à fort impact témoignant de la réussite des collaborations internationales en recherche scientifique, entre le LPPI, l’IMP et le LIST, pour répondre aux grands défis de demain. Alors que DISAFECAP touche à sa fin, ses résultats promettent d’avoir un impact durable sur le stockage de l’énergie et les applications associées.
Les technologies clés du projet
- Les gels ioniques dynamiques (DIGs) : Une classe innovante d’électrolytes polymères utilisant la combinaison de polymères liquides ioniques à charges complémentaires. Le mariage de ces deux composants solides permet d’autogénérer un électrolyte sous forme de gel quasi-solide ce qui assure une excellente conduction ionique même à l’état solide. En plus de retirer les risques liés à l’utilisation de liquides inflammables, cette nouvelle génération de gel a la capacité à s’autoréparer en cas de dégâts mécaniques que pourrait subir le dispositif.
- Les électrodes innovantes à base de composites graphène/DIGs : le graphène, dont sa découverte a fait l’objet du prix Nobel de physique en 2010, a été combiné avec les DIGs pour élaborer des électrodes. Il a été démontré dans le cadre de DISAFECAP que ces matériaux composites combinent une excellente conductivité électrique avec des propriétés mécaniques supérieures, rendant possible l’élaboration de supercondensateurs flexibles, tout-solides et performants. L’intercalation du DIG dans la structure graphène permet en outre d’accroitre la surface d’échange de cette dernière avec les ions du DIG.
Une contribution majeure à la recherche scientifique
Au-delà de ces avancées techniques, DISAFECAP a enrichi les connaissances fondamentales sur les matériaux polymères et les électrolytes, ouvrant des perspectives pour de nombreuses autres applications technologiques. Ce projet a permis de former par la recherche 2 doctorants :
- Dr Hazar Guemiza (thèse soutenue en septembre 2024) pour le LPPI sur l’élaboration des électrodes de supercondensateurs et l’étude de leur performances ;
- Dr Daniil Nisov (thèse soutenue en septembre 2024) au LIST sur la synthèse de polymères liquides ioniques complémentaires.
Ce projet a permis la publication de 3 articles dans des journaux scientifiques à fort impact témoignant de la réussite des collaborations internationales en recherche scientifique, entre le LPPI, l’IMP et le LIST, pour répondre aux grands défis de demain. Alors que DISAFECAP touche à sa fin, ses résultats promettent d’avoir un impact durable sur le stockage de l’énergie et les applications associées.